8 mars : ces femmes qui incarnent la sororité

Pour le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, avec le collectif d’artistes Midrash, nous mettons à l’honneur plusieurs personnalités qui, selon nous, incarnent la sororité.

© Midrash

Chana Orloff sculpte des visages et des corps de femmes. Des traits ronds et enveloppants, qui rappellent parfois des déesses égyptiennes. L’un de ses thèmes de prédilection est la maternité. La maternité ne cesse d’occuper une place centrale dans son travail. Pour la sculptrice, devenir mère est synonyme d’émancipation créatrice.

Dans le film “La Belle de Gaza”, Yolande Zauberman explore un monde que l’on ne connaît pas et que l’on ne pense pas ou pas assez. Comment imaginer le quotidien de femmes trans travaillant dans la rue? Comment ne pas juger hâtivement? Ces femmes? La brutalité des hommes? L’irrespirable des carcans? Tel Aviv? La ville ne sauve pas, elle recueille à la manière d’une terre de flottement. Ici, on s’abandonne en attendant que… Se lève le jour.

Trio pop-folk-rock israélo-américain à l’énergie solaire, les sœurs Haïm mêlent héritage vintage et audace contemporaine. Entre scène, studio, cinéma et composition, le trio s’apprête à faire son grand retour musical en 2025 avec son nouveau single.

Noga Erez fait entendre une voix singulière, sans compromis, dans le paysage musical israélien et international. Ses sons électro incisifs dénoncent les violences faites aux corps, aux esprits et aux peuples. Depuis le 7 octobre, son identité israélienne lui vaut des exclusions sans précédent, qu’elle combat avec courage. Au milieu du chaos, elle puise dans son art une force de liberté immense, un geste d’expression nécessaire.

Nathanaëlle Herbelin peint des scènes de la vie quotidienne que nous connaissons tous : une femme qui s’épile, un homme alangui dans un bain, ou encore des intérieurs vides. Ses toiles mettent en scène ce qui nous lie et nous délie à l’intérieur d’un foyer. Le désir amoureux, la famille, mais aussi la solitude contemporaine.

Le documentaire “Résister pour la paix” de Hanna Assouline et Sonia Terrab, c’est l’histoire de femmes qui envisagent la paix comme un combat et qui en portent les armes sans frémir, de femmes qui, avant la catastrophe du 7 octobre et de l’année terrible qui a suivi, avaient déjà embrassée la lutte de la paix, de femmes qui ont vu Vivian Silver chez elle à Be’eri quelques heures avant sa mort, de femmes dont la vie a été bouleversée par le 7 octobre sans pour autant que leur lutte s’en soit amoindrie.