À la une

  • Georges Didi-Huberman
  • Joseph Cohen
  • Raphael Zagury-Orly

POUR NE PAS CESSER D’OUVRIR LES YEUX

En 2015, Raphael Zagury-Orly et Joseph Cohen rencontraient Georges Didi-Huberman pour dialoguer avec lui sur son livre Images malgré tout. De cette rencontre entre trois philosophes brillants de notre génération est né un grand entretien fascinant mais jusqu’ici jamais publié. Cette réflexion nous semble plus urgente que jamais, à l’heure où les massacres du 7 octobre réinterrogent la représentabilité ou non de l’horreur et éventuellement sa forme et où une guerre des images semble s’imposer en plusieurs points du globe dont le Proche-Orient. Tenoua remercie chaleureusement Joseph Cohen, Georges Didi-Huberman et Raphael Zagury-Orly pour leur confiance et leur amitié.

37 min. de lecture

  • Léa Taieb
  • Valérie Abécassis

Fou, comment ne pas le devenir? 

Comment vivre depuis le 7 octobre? Comment vivre? Comment les Israéliens vivent-ils depuis? Comment Valérie Abecassis, journaliste “culture” franco-israélienne, vit depuis? Place des otages (éditions du Cerf) rejoue la déflagration du 7 octobre, le choc, la sidération, le chagrin qui s’ajoute au chagrin des familles d’otages, les fragmentations qui caractérisent la société israélienne, l’identité israélienne en mutation. Valérie Abecassis jette un regard sur ces derniers mois et s’interroge sur la vie après le 7 octobre, la sienne, celle de sa petite-fille, celle des familles démembrées, des otages fracassés. “Comment vivre depuis le 7 octobre?” pourrait être le refrain de ce récit. Interview à Paris.

5 min. de lecture

  • Fanny Arama

« Shabbat Noir » de Lisa Hazan

Quand on a vingt ans, ou à peu près, qu’on a le cœur plein, qu’on aime la vie, malgré son amertume et ses détours assassins, et que subitement, celle-ci se réduit à une inquiétude identitaire, cela donne Shabbat Noir de Lisa Hazan. Non pas un roman « post-7-octobre » mais un roman-du-7-octobre, qui raconte cette journée maudite, interminable, qui dure encore pour tous les Juifs attachés à Israël, du point de vue d’une jeune étudiante en lettres dont les yeux sont grands ouverts sur la tragédie passée et en cours.

4 min. de lecture