Arts

  • Étienne Kerber

Lire : La Torah est un reflet

Au détour d’une table de libraire, on tombe sur ce tout petit livre coloré. Couverture matelassée, tranches dorées, mini format de type siddour de poche ou missel, un titre: “Le petit livre de la Torah”, pas d’auteur ni d’éditeur apparent. Cet objet si précieux est l’œuvre du rabbin Étienne Kerber qui publie chez Hachette ce livre illustré par Jérémie Solomon.

Organisé en sept parties, le livre – qu’il faut ouvrir pour en découvrir le sous-titre, “Le chemin de l’intériorité” – propose, souvent appuyée sur la mystique juive, une interprétation de la Torah à destination de tous, Juifs ou non-Juifs, en mots simples mais sans jamais de facilité. Après une introduction afin de “bien préparer le chemin”, le livre aborde le récit de la création, les patriarches et matriarches, les enfants de Jacob, l’exode, le don de la Loi, le Tabernacle et l’épreuve du désert. Pour guider le lecteur, plusieurs éléments didactiques: frise chronologique, lexique, etc. Le tout baigné des illustrations de Jérémie Solomon qui dialoguent délicatement avec le texte.

Tenoua a rencontré Étienne Kerber à Paris.

 

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  • Léa Taieb

Modigliani / Zadkine: rétrospective d’une amitié

Modigliani et Zadkine étaient amis dans les années 1910. L’un a choisi la peinture, l’autre la sculpture. Leurs productions dialoguent, s’influencent et se subliment. Après la mort prématurée du peintre, Zadkine témoigne, à plusieurs reprises, pour faire vivre la personnalité de Modi, l’artiste que l’on a dit maudit. C’est ce que l’exposition “Modigliani/Zadkine. Une amitié interrompue” nous invite à explorer au Musée Zadkine, jusqu’au 30 mars 2025. 

 

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  • Léa Taieb

 Ismaël Saidi, artiste allié

Depuis une dizaine d’années, Ismaël Saidi écrit, met en scène et joue dans les pièces de théâtre qu’il imagine. Des pièces de théâtre qui tentent d’agir sur la haine de l’autre et le repli communautaire. Fin octobre 2023, il écrit une tribune dans laquelle il dénonce l’antisémitisme islamiste. Depuis, régulièrement, sur le compte Instagram @procheourien, l’artiste prend la parole à travers des vidéos pédagogiques rappelant les origines comme la complexité du conflit israélo-palestinien. Cette année, il revient avec une pièce qu’il avait pensée bien avant le 7 octobre, une pièce qui étudie la psyché des Israéliens comme celle des Palestiniens, une pièce pour écouter la voix de l’autre. Portrait d’allié. 

 

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