Histoire

Daniel Kenigsberg lit Julien Unger

Julien Unger

Déporté le 20 novembre 1943 par le convoi no 62 de Drancy à Auschwitz-Birkenau.

 

Transféré en octobre au camp de Stuthof puis en novembre dans un camp satellite de Natzweiler-Struthof. En janvier 1945, transféré au camp d’Ohrdruf dépendant de celui de Buchenwald. Evacué au camp de Kravinkel et travail dans les galeries souterraines de Dora. Évite la marche de la mort en raison de son état de santé : amené en camion à Buchenwald. Libéré le 11 avril 1945. Retour en France un mois plus tard.

4 min. de lecture

Stéphane Freiss lit Henri Zonus

Henri Zonus, 15 ans lors de sa déportation
Déporté en octobre 1943 vers le camp de Skarzysko.

Henri Zonus est né le 3 mai 1928 en Pologne.
À partir de 1941, il vit avec sa famille dans le ghetto de Czestochowa. 

 

En octobre 1943, après la liquidation du ghetto, Henri est déporté au camp de Skarzysko, adossé à une usine d’armement, conneu comme « l’enfer jaune ». Un an plus tard il est déplacé vers une autre usine d’armement et interné dans le camp de Hasag-Pelcery. Le camp est ouvert par les Soviétiques le 17 janvier 1945. En mai 1945, il s’embarque dans un avion rappatriant des prisonniers de guerre français et atterrit au Bourget. Après un passage par l’Italie, il revient en France où il est pris en charge par l’OSE.

5 min. de lecture

Johanna Nizard lit Mieczyslaw Chodzko

Mieczyslaw Chodzko , 39 ans lors de sa déportation
Déporté.

Mieczyslaw Chodzko est né le 26 septembre 1903 à Lodz, en Pologne.

 

Le 19 août 1942, il est déporté de Falenica à Treblinka.
Au printemps 1943, il participe à un comité qui doit prendre les armes des gardiens nazis et permettre une évasion collective. L’insurrection a lieu le 2 août, plusieurs centaines de détenus sont abattus. Le 2 septembre, Mieczyslaw  parvient à s’évader et rejoint sa famille à Falenica où il reste caché jusqu’à la fin de la guerre. Durant l’été 1944, il publie les premiers articles sur Treblinka dans la presse officielle. Mieczyslaw  est mort en 1992 à Varsovie.

3 min. de lecture

Nader Boussandel lit Michel Pachter

Michel Pachter, 20 ans lors de sa déportation Déporté.

Michel (Mietek) Pachter est né le 15 décembre 1923 à Varsovie, en Pologne. À partir de 1940, la famille vit dans le ghetto de Varsovie. En janvier 1943, son frère et son oncle sont arrêtés et déportés. En avril 1943, il participe à l’insurrection du ghetto de Varsovie. Le 8 mai, il est découvert et arrêté puis déporté à Treblinka le 11. Le 15 mai, il est transféré à Majdanek via Varsovie et, quelques semaines plus tard, vers le camp de Skarzysko. À l’été 1944, il est à nouveau transféré vers le camp de Warthewerk, qui sera ouvert par les Soviétiques le 16 janvier 1945. En 1946, il passe clandestinement en Allemagne où il est traité pour une tuberculose avant d’être envoyé dans un sanatorium de Davos, en Suisse. Il s’installe en France en 1950.

4 min. de lecture

Arnaud Aldigé lit Jean Oppenheimer

Jean Oppenheimer , 34 ans lors de sa déportation
Déporté le 20 novembre 1943 par le convoi no 62 de Drancy à Auschwitz-Birkenau.

 

Jean (David Walter) Oppenheimer naît le 10 septembre 1909 en Allemagne et grandit à Haguenau dans le Bas-Rhin. À partir de 1939, à Paris, il est résistant sous le nom de « Monsieur Laurent ». Il est arrêté le 1er septembre 1943. Le 20 novembre, il est déporté par le convoi n° 62 à destination d’Auschwitz. En décembre il est intégré à Auschwitz III – Monowitz. Le 7 janvier 1945, il tente de se suicider. Le 18 janvier 1945, lorsque les nazis évacuent le camp, Jean est abandonné à l’infirmerie. 9 jours plus tard, le camp est « ouvert » par les Soviétiques. Du 14 mars à son arrivée à Marseille le 9 mai par bateau, il rédige un « journal de route » pour témoigner. Il est mort le 17 septembre 2003 à Paris. L’extrait recueilli ici est un témoignage direct du Sonderkommando recueilli par Jean dans une école de Katowice convertie en camp de regroupement.

4 min. de lecture

Zohar Wexler lit Henri Rozen-Rechels

Henri Rozen-Rechels , 10 ans lors de sa déportation

Déporté fin 1943 de Demblin à Czestochowa.

 

Henri Rozen est né en 1933 en Pologne.
Le 6 mai 1942, son frère et sa sœur sont déportés de Demblin au camp d’extermination de Sobibor. À l’automne, il est amené au camp de travail de Demblin avec d’autres membres de sa famille. Fin 1943, il est déporté avec son grand-père au camp de Czestochowa. Un an plus tard, ils sont évacués en wagons à bestiaux au camp de concentration de Buchenwald  Puis, en avril 1945, ils subissent un transfert à pieds et en wagons ouverts vers Theresienstadt. Le 8 mai, le convoi est accueilli par des partisans en gare de Prague, Henri est libre mais son grand-père est mort dans le train. En juillet 1946, Henri arrive à Paris avec sa mère après être passé clandestinement par l’Allemagne depuis la Pologne.

4 min. de lecture

Muriel Bloch lit Charles Palant

Charles Palant , 21 ans lors de sa déportation

Déporté le 7 octobre 1943 par le convoi no 60 de Drancy à Auschwitz-Birkenau.

Chalres Palant est né le 27 septembre 1922 à Paris.

 

Le 17 août 1943, il est arrêté avec sa mère et sa sœur à Lyon et emprisonné à la prison de Montluc puis transféré à Drancy. Ils sont tous trois déportés vers Auschwitz le 7 octobre. Sa mère et sa sœur sont assassinées à l’arrivée. Charles est affecté à Buna-Monowitz (Auschwitz III).
En janvier 1945, une Marche de la mort le conduit à Buchenwald. Le camp est ouvert le 11 avril par les Américains. Il rentre à Paris le 29 avril.

5 min. de lecture

Bruno Sanches lit Maurice Szmidt

Maurice Szmidt, 17 ans lors de sa déportation

Déporté le 7 octobre 1943 par le convoi no 30 de Drancy à Auschwitz-Birkenau (Maurice s’arrête à Cosel).

Maurice Szmidt est né le 18 juin 1925 en Pologne. En 1928, sa famille émigre à Anvers, en Belgique. En 1940, la famille s’enfuit dans l’Hérault.
En août 1942, il est raflé dans l’école agricole de La Roche par la gendarmerie française et interné  au camp de Casseneuil puis, le 3 septembre, transféré à Drancy. Le 9 septembre : Maurice fait parti du convoi no 30 à destination d’Auschwitz. À Cosel, le convoi est arrêté : avec d’autre, il est sélectionné pour le travail et intègre le camp de Johannsdorf. Le 17 septembre, il est transféré à Kochanowitz puis, le 9 juin 1943, au camp de Borsigwerk et le 28 mars 1944 au camp de Blechhammer où il est tatoué du numéro de matricule 178764. Du 21 janvier 1945 au 5 février, il est soumis à une marche de la mort de 250 km jusqu’à Gross-Rosen. Puis Weimar et Buchenwald qui sera ouvert par les détenus quelques heures avant l’arrivée des Américains. Il arrive à Paris le 26 avril. En 1946, il part clandestinement en Palestine, il est arrêté le 31 juillet par les Britanniques et libéré mi-octobre. Il vit depuis à Tel Aviv.

 

5 min. de lecture