Rédigée en 1971 comme un pamphlet, publiée en 2017 en hébreu puis en édition bilingue hébreu-anglais
Inspiré par le mouvement des droits civiques américain des Black Panthers, est créé en Israël en 1971 le mouvement des Panthères noires israéliennes, הפנתרים השחורים, pour lutter contre le racisme anti-mizrahi de l’État israélien.
Cette haggada très militante est rédigée en 1971 dans un abri en tôle de Jérusalem sur une machine à écrire volée. Présumée perdue dans un incendie, elle ne sera retrouvée que 40 ans plus tard grâce à un rabbin collectionneur de haggadot.
Dans l’édition commémorant le cinquantième anniversaire de cette haggada, Reuven Abergel, un des fondateurs des Black panthers israéliennes, écrit que cette version « parle de la douleur, de la discrimination et de l’oppression que nous subissions au nom de la politique israélienne de séparation entre les Juifs venus de pays musulmans et les Juifs d’Europe de l’Est ».
Vous pouvez commander cette haggada ou en télécharger gratuitement un extrait ici.
Publiées chaque année depuis 2013
Chaque année les haggadophiles attendent avec impatience la livraison de Asufa Israeli Design qui décrit ainsi son projet de haggadot :
« À chaque génération, nous racontons l’histoire de la sortie d’Égypte. Le texte de la haggada n’a pas changé. La Mer Rouge reste la même mer, il y a toujours dix plaies, le Ma Nishtana n’a pas bougé d’un pouce, et celui qui ne sait pas poser de questions ne sait toujours pas. Asufa Design réunit les meilleurs illustrateurs et graphistes d’Israël pour participer à cette production unique qui fait le lien entre ces temps à notre époque. Les participants se voient accorder deux pages et, dans l’esprit de Pessah, une liberté totale pour façonner le texte traditionnel de la manière qui plaît à leur esprit, leur imagination, leur crayon, leur souris d’ordinateur ou leur cœur. »
Vous pouvez découvrir la richesse des haggadot de Asufa et commander les vôtres ici.
La première haggada générée par intelligence artificielle
Et pourquoi diable la haggada échapperait-elle à l’expérience de l’IA ?
Cette version de la haggada, si elle reprend le texte original, propose des commentaires, réflexions et illustrations tous générés par ChatGPT ou MidJourney. Imaginée par Royi Shamir et Yitz Woolf, deux designers de Jérusalem passionnés d’innovation technologique, cette Haggad·IA vaut vraiment le détour.
Une haggada féministe
« Il n’y a pas si longtemps, une femme voulait savoir pourquoi les femmes ne pouvaient pas monter sur la bimah en portant les rouleaux de la Torah. Elle posa la question au rabbin. Ce “rabbin savant” répondit en caressant sa barbe : “Une femme a sa place sur la bimah comme une orange a la sienne sur le plateau de séder !” Depuis, chaque année, pour Pessah, nous donnons à une orange la place d’honneur sur notre plateau de séder.
Cette haggada est un outil pour partager un séder de Pessah de façon moderne et féministe. »
Ruth Simkin
La haggada féministe classique de Ma’yan
The Journey Continues est une haggada féministe classique, éditée en 1994 par Tamara Cohen alors qu’elle dirigeait Ma’yan, un programme pour femmes dans un centre communautaire juif new-yorkais. Avec son accent mis sur le rôle des femmes dans l’histoire de l’Exode, The Journey Continues propose des chansons, de la poésie et des lectures à la fois traditionnelles et nouvelles. Cette haggada comprend des bénédictions en anglais inclusives en matière de genre et en hébreu translittéré, ainsi que des bénédictions hébraïques traditionnelles et féminines. La dernière édition, publiée en 2006 par Ritualwell et Ma’yan contient des instructions explicites et des suggestions pour l’activisme.