LES CONSEILS EXPO : Septembre 2018

Chaque trimestre dans Tenou’a, Sarah Peguine, consultante en art spécialisée dans l’art contemporain israélien, vous propose ses choix d’expos, ses incontournables, à voir en Israël. Cet automne, Sarah Peguine vous invite à visiter quatre expositions originales à Tel Aviv.

Sarah Peguine est la fondatrice d’Oh-So-Arty, une communauté de guides artistiques internationaux qui mettent au service des visiteurs leur connaissance du monde de l’art contemporain grâce à des tours guidés de galeries d’art et du contenu en ligne. Oh-So-Arty propose de découvrir la scène artistique de douze villes – galeries, musées, studios d’artistes – grâce à des guides spécialisés en art contemporain. Elle est aussi la fondatrice, avec Michal Freedman de ArtSource.Online, plateforme de vente en ligne d’art contemporain d’Israël, lancée le 20 septembre. 

Depuis quelques années, Sarah organise de nombreuses visites de galeries d’art et de studios d’artistes. Plus de cinq cents personnes ont déjà eu l’occasion de découvrir avec elle les galeries et les espaces d’art les plus fascinants et les plus inattendus de Tel Aviv. 

Liens/contact : www.ohsoarty.com – www.facebook.com/telavivgalleries.
Instagram @sarahpeguine – Tél. +972527314305 – sarahpeguine@gmail.com

JOEL MORRISON 

Galerie Alon Segev, 7 HaManoa, Tel-Aviv
Jusqu’au 2 novembre 2018 

La Galerie Alon Segev a déménagé cet été dans le sud de Tel aviv, où elle a inauguré son nouvel espace avec une exposition solo de l’artiste américain de réputation internationale, Joel Morrison.
Cet artiste crée des sculptures en acier inoxydable. Ce sont des hybrides composés d’objets qu’il trouve dans les rues de Los Angeles et qui font référence au monde de la mode. L’effet brillant et poli de ses œuvres at- tire et séduit les spectateurs. Morrison aborde, avec humour mais aussi avec un brin de critique, des sujets actuels comme la globalisation, la place de l’art contemporain et notre société de consommation. Belle exposition dans la nouvelle galerie Alon Segev, dans le sud de Tel Aviv qui est devenu ces dernières années le cœur battant de la scène artistique de la ville.

ZOYA CHERKASSKY (SOVIET CHILDHOOD) 

Galerie Rosenfeld, 1 Shvil Ha’mifal, Tel-Aviv Jusqu’au 8 novembre, 2018 

L’exposition et le livre Soviet Childhood (“Enfance Soviétique”) permettent aux visiteurs un aperçu de la vie sociale en URSS avant son effondrement. Le livre présente cent dessins, de petits formats sur papier, créés par Zoya Cherkassky pendant les cinq dernières années. Les œuvres décrivent des situations de la vie quotidienne de son enfance. Cherkassky a choisi des moments typiques de cette période étrange, durant laquelle l’esthétisme soviétique dominait l’espace public pendant que les influences occidentales commençaient à se faire ressentir. Les dessins de l’artiste sont comme un journal intime, un témoignage personnel qui devient collectif.

OFER LELLOUCHE (ATELIER) 

Le nouvel espace de la Galerie Gordon,
5 HaZerem, Tel-Aviv 
Jusqu’au 20 octobre 2018
Rencontre avec l’artiste le 5 octobre 2018 à midi

Après cinquante ans d’activités autour de la rue Gordon, le principal quartier des galeries de Tel Aviv jusqu’il y a quelques années, la prestigieuse Galerie Gordon a inauguré un second espace dans le sud de Tel Aviv, à proximité de son espace de la rue Pelech et de la nouvelle Galerie Alon Segev.
La galerie inaugure son nouvel espace avec l’exposition Atelier de l’artiste établi Ofer Lellouche. Il y présente des sculptures, surtout de figures féminines, aux côtés de têtes de personnages minimalistes, presque sans ex- pression. Les sculptures sont de dimensions variables, d’aspect grumeleux et sont confrontées constamment à l’espace où elles sont présentées.

ORI GERSHT (FRAGILE LAND) 

Galerie Noga,
60 Ehad Ha’Am, Tel-Aviv
Jusqu’au 26 octobre 2018 


Ori Gersht est l’un des artistes les plus connus d’Israël. Il vit et travaille à Londres. Il utilise dans son travail la photographie et la vidéo et son œuvre est présente des collections importantes privées et muséales.
C’est donc toujours un plaisir de découvrir une nouvelle série créée par cet artiste.
Pour son exposition Fragile Land (“Terre fragile”), Gersht a photographié les plantes d’Israël en voie d’extinction avec un appareil photo digital et un Polaroid, examinant ainsi le médium de la photographie. Ces nouvelles photos traitent de sujets liés au nationalisme et à la construction d’identité. Les racines des plantes qui poussent sur cette terre sont une métaphore des racines des peuples qui l’habitent.