« Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser de l’ange. »
Naomi Shemer
J’ai rencontré Joseph Cedar à New York alors qu’il travaillait à l’écriture d’Our Boys. Fasciné par son cinéma, je me souviens de lui avoir demandé (c’était au cours d’un déjeuner de Shabbat auquel des amis communs nous avaient invités) quels étaient ses projets ; je me souviens surtout de l’air espiègle et amer avec lequel il m’a répondu qu’il s’intéressait à l’histoire « de Juifs qui tuent des Arabes ». Cedar est issu d’un milieu religieux, sa femme enseigne dans une école juive. Il connaît, intimement, le judaïsme et les Juifs. Sans doute savait-il ce qu’il adviendrait de son projet : Our Boys a été dénoncé comme antisémite par le Premier ministre Netanyahu, et nombreux sont les Juifs que cette œuvre a en effet blessés, nombreux sont ceux qui, choqués, ont préféré accuser les auteurs de l’œuvre que ceux du crime qu’elle dépeint.
C’est qu’une histoire de Juifs qui tuent des Arabes n’est pas tout à fait ce que nous aimerions pouvoir nous raconter – et peut-être moins encore les laïcs d’entre nous que les autres : si nous ne sommes pas victimes, si nous ne le sommes pas une fois et pour toujours, sommes-nous encore bien le peuple élu ? sommes-nous, surtout, encore dignes des persécutions subies par nos ancêtres ?
Et pourtant, Our Boys ne recèle aucune haine mais plutôt le désir d’aller au bout de ce que peut, de ce que doit l’art. Une histoire, en somme, de tanneur et de parfumeur.
Le meurtre de Mohamed Abu Khdeir avait été pour moi une sorte de tournant, un peu comme, pour la génération de mes parents, le massacre d’Hébron ou l’assassinat de Rabin. Cette année-là, je ne jeûnai pas à Tisha be-Av. Comprenais-je cependant ce qui s’était passé en moi ? C’est Our Boys qui me l’a révélé, cinq ans plus tard : si cette série nous heurte tant, c’est qu’elle touche à un fondement de la judéité, à savoir l’amour, clanique, qu’un Juif a ou doit avoir pour les autres Juifs.
Parce que tout un pays, parce que toutes ces mères et ces pères ont pleuré la mort de trois jeunes Juifs innocents – Eyal Yifrah, Naphtali Frankel et Gilaad Shaar – comme s’ils étaient leurs propres enfants, trois autres jeunes Juifs ont cru devoir sacrifier un autre innocent : à leurs yeux, il n’avait plus valeur d’homme, d’homme créé betselem Elohim, « à l’image de Dieu ». Cette révélation, aussi pénible soit-elle, nous est un devoir de foi et de vérité : oui, il y a une façon d’aimer son prochain (juif), voire de ruminer les souffrances ancestrales, qui vaut haine de l’autre.
Mais le pire est peut-être que la révélation dont je parle est d’autant plus nécessaire qu’à la fin, nous tenons tout de même le particularisme d’Israël pour une non moins incontournable nécessité : nous ne voulons pas d’un monde de guérillas tribales, mais voulons-nous, à la place, d’une humanité sans visages et sans contours ? Et pouvons-nous, d’ailleurs, échapper par un effort intellectuel ou moral, à l’appel de la chair ? Our Boys nous laisse, désespérés, face à cette pure aporie. Jacob disait adieu à ses fils en commémorant, avec une douleur que rien n’avait su apaiser, la violence génocidaire de Simon et Lévi1 : voilà une œuvre qui vient nous rappeler que cette violence-là est à jamais en nous.
Peu nous chaut du reste le nombre de « nos » victimes rapporté à celles de la barbarie islamiste ou aux crimes passés de l’Église : nous, Juifs, petit peuple ayant défié les plus grands empires et qui en avons triomphé puisqu’ils ne sont plus et que nous existons toujours, nous savons bien que l’arithmétique n’est rien. D’ailleurs, est-ce qu’on ne nous rabâche pas assez qu’en Israël, c’est la vie de chaque citoyen qui importe ? Ne nous dit-on pas incessamment, croyant citer la Mishnah, que « quiconque sauve un homme sauve l’humanité entière » ? Pourquoi n’en irait-il pas de même de chaque vie arabe ? Quand, sciemment, c’est un Juif qui ainsi, sans autre raison, sans autre but que sa haine, l’a impitoyablement ôtée… L’essentiel est bien qu’une nuit de Tammouz, il y a six ans, à Jérusalem, un jeune Arabe a été sacrifié par trois Juifs, sacrifié au dieu de la vengeance, au démon de la terre, à l’idole nationaliste. Et cet Arabe, ce Palestinien, était peut-être le seul, mais c’était un innocent, et son meurtre aurait bien pu devenir la malédiction du peuple qui l’a permis.
Our Boys est le récit en dix épisodes de l’assassinat de Mohamed, de l’enquête qui a suivi et du procès de ses meurtriers, Yosef-Haïm Ben-David et deux de ses neveux, deux mineurs sur lesquels ce psychopathe avait su exercer sa morbide influence. Je crois pouvoir dire que cette série constitue un accomplissement cinématographique sans égal. Bien plus qu’une dénonciation des « religieux » ou du racisme, elle dévoile les mécanismes, la logique d’un meurtre qui prend sa source dans un réseau très complexe de failles culturelles et spirituelles, dans le fatum d’une famille que travaillent la folie et l’imbécillité, l’obscurité, la haine certes, mais également la claustration sociale. En même temps, c’est l’histoire d’une autre famille, privée brutalement de l’un de ses membres, et de la plus atroce des manières – une famille pieuse et simple, qui ne demandait rien à personne, intègre comme ce marchand d’Arabie qu’à en croire la Bible, Satan voulut éprouver « peau pour peau »2.
Le meurtre de Mohamed a été rendu possible par l’exaltation haineuse que ces dernières années ont vu exploser. Par la rhétorique du rabaissement et de la délégitimation, par la cécité qu’on a opposée aux Arabes d’Israël, nous autres, Juifs de la Diaspora, les premiers : l’Israélien est peut-être moins insensible aux notes rauques de cette langue, à l’appel du muezzin ou de l’oud, au café cuit sur la braise et délicatement parfumé de hel… Il reste que l’Arabe est encore bien souvent un intrus pour lui, un fardeau, une présence spectrale et inquiétante, le cauchemar d’une nuit qui ne finit pas. Et voilà pourquoi cet homme se retrouvera si souvent comme étranger dans son propre pays : n’est-il pas ce paria auquel on reproche de ne pas chanter Hatiqvah de gaieté de cœur – comme si un Gentil pouvait, sans se mentir et mentir aux autres, chanter les espoirs de son « âme juive » – et alors même qu’il peut clamer avoir toujours été là, alors que sa chair est mêlée à la sédimentation de la terre qu’il habite ou qu’il a fuie, comme le sont les vieux oliviers de Samarie ?
Au-delà de l’ensauvagement plus ou moins récent de la société israélienne, il y a aussi la mécanisation du judaïsme, particulièrement cruelle aux Séfarades qui l’ont subie, et le déracinement qui lui est corrélé, un modèle fétichisé et bizarrement massifié, celui de la yeshiva lituanienne. Et parfois, c’est un imaginaire biblico-mystique qui vient se conjuguer à ce modèle déjà perverti. La figure de Pinhas et celle de Samson inspirent les « Jeunes des Collines », et leur maître Yitzhak Ginsburg justifie le génocide au moyen d’une rhétorique empruntant d’abord à l’épopée de Josué, des Juges et des Rois, au Zohar ensuite3. Dans la série, ce sont ses disciples qui articulent les pensées tâtonnantes de Yosef-Haïm et de ses neveux, qui formulent avec netteté ce qu’ils ne font que balbutier. Un rabbin qui lui ressemble beaucoup (vivant, comme lui, dans une colonie, d’obédience Habad comme lui, professant un fanatisme sanglant, rugissement fasciste ou croisé, voire daechien) apparaît dans la série, qui justifie a posteriori le meurtre barbare de Mohamed comme un sacrifice, « un sacrifice offert au peuple juif » : on se souvient qu’en effet Yosef-Haïm avait donné à son geste les allures d’une vengeance rituelle. Où se rejoignent la furie païenne qui surnage des récits du Tanakh et la moderne idolâtrie de la nation…
Le sacrifice humain hante encore la foi « monothéiste ». Si la ’Aqèdah fut avortée, combien d’Amalécites dont il nous était prescrit d’immoler la progéniture, de villes vouées à l’anathème, de tribus (mythiquement) éradiquées ? Au moment de la Première Croisade, des Juifs égorgèrent leurs propres enfants, pensant ainsi offrir « un sacrifice d’odeur agréable à l’Eternel ». Pour eux, Isaac, tel Jésus sur sa croix, était vraiment mort sur le mont Moriah. Le Talmud nous suggère qu’Abraham, comme il arrive souvent aux prophètes, avait mal compris la révélation qui lui était faite : jamais Dieu n’avait exigé pareille atrocité4. La prophétie n’est pas une émanation incréée du Très-Haut mais la réponse, toujours un peu fautive, de l’homme à Sa demande silencieuse. De là l’erreur, de là aussi, parfois, l’horreur. Le péché de l’orthodoxie nationaliste serait en l’espèce de réitérer la faute d’Abraham en confondant Dieu et la réponse humaine à ce que Son souffle suggère. De figer le « signe » divin, qui est, comme le dit Rashi, toujours déjà interprétations et facettes multiples, en étendard et signe univoque – humain, trop humain5.
Mais la Bible elle-même présente également, en maintes occasions, un recours contre la brutalité (voire le racisme) qu’elle contient. Que les sept fils de Saül fussent israélites leur fut de peu d’aide lorsque David vengea sur eux le génocide infligé par leur père aux Gabaonites – les Abu Khdeir de ce temps-là : « les Gabaonites ne faisaient pas partie des Enfants d’Israël, c’étaient en fait ce qui restait du peuple amorrite, et les Enfants d’Israël leur avaient juré de les épargner, mais Saül, dans sa passion pour les Enfants d’Israël et pour Judah, avait cherché à les exterminer. »6 Par-delà l’écorce qui la recouvre à nos yeux, une Torah toute pure, intègre mais inaccessible (Torah temimah) vibre, sombre avertissement, dans ces mots jetés comme en passant.
Je soutiendrais que ce qui a permis à la pensée d’un Ginsburg de se cristalliser, c’est bien, joint au retour d’un refoulé pré ou para-rabbinique, l’usage d’une Halakhah dé-dialectisée, sourde au tremblement du sens : au fond, la même Halakhah que les Ben-David ont apprise, une loi préfabriquée dont ils se voudraient les agents aveugles. Une loi qui stipulerait par exemple, et sans que rien ne puisse lui être opposé, que Lo tirtsaḥ ne vaut pas hors de l’Alliance : tuer un Goy ne serait alors tout simplement pas tuer… C’est à cette loi déshumanisée que vient s’accoupler une Kabbale perversement vidée de toute littérarité, un mythe figé en conceptualité. Et puis il y a peut-être aussi le relativisme moral que la pensée, mais surtout la condition postmodernes, ont imposé aux consciences. Car je tiens aussi que l’Université a, certes sans le vouloir, donné aux faibles et aux cruels des armes inespérées en brouillant ces dernières décennies tous les repères établis jadis par le cœur et la raison, le cœur intelligent du roi Salomon7. Ginsburg parle de Baruch Goldstein comme d’un écologiste : dans le monde postmoderne, les mots sont à ce point vidés de leur sens qu’on peut énoncer de pareilles aberrations sans prêter à rire. Le massacre d’Hébron se situerait, dit encore ce monstre dans une brochure écrite à la gloire du terroriste, « par-delà bien et mal », comme tous les actes de grande piété8. Et quiconque prétend le contraire serait encore trop « diasporique », « marrane », ou carrément « chrétien ». C’est bien une pensée laïque, athée pour tout dire, qui donne ici au fanatisme de se justifier par son refus des faits, de la démonstration et de la logique. Par la distorsion qu’elle fait subir aux mots de la tribu. La Halakhah ne vaut rien sans Derekh Erets, chacun sait cela. Mais que faire s’il n’y a plus de Derekh Erets ? En ce sens, le spectacle d’Our Boys ne devrait pas seulement valoir pour la satire qu’il offre d’un groupe si éloigné de nos vies qu’on n’aurait presque rien à en craindre : c’est l’époque entière qui est travaillée de cette « trahison des clercs », et non seulement ses idolâtres les plus tonitruants. Our Boys est aussi là pour nous dire ce qu’il y a d’obscurément commun à ces trois criminels et à nous.
Loin d’en dresser un portrait sans nuance, la série sait d’ailleurs restituer aux assassins leur troublante humanité. Quitte à contraster texte et image. C’est le cas pour Avishaï, l’un des trois meurtriers et peut-être le « héros » de l’histoire. Sa démarche est hésitante, son verbe est lourd. Son corps lui est évidemment une charge trop encombrante. La honte et la haine de soi le dévorent, effacent chacun de ses pas, étouffent les syllabes qui sortent de sa gorge. Mais progressivement, ce qui était tenu dans le silence du hors-champ va chez lui resurgir, jusqu’à la catharsis du procès : Avishaï, l’adolescent qui rêvait de n’être jamais venu au monde s’identifie à sa victime. Et c’est l’usage d’un raisonnement talmudique qui va révéler ce trait psychologique autour duquel est bâtie une partie du scénario. Lorsque les trois jeunes partent en quête d’une victime à immoler, Yinon, le « bon élève » de la yeshiva, justifie leur crime à venir en invoquant la sentence du « fils obstiné et rebelle ». On se souvient que le Deutéronome condamne ce dernier à mort : s’il persiste à leur désobéir, c’est même à ses parents de le conduire au tribunal. Mais le Talmud interroge, analyse, déconstruit. Une opinion fameuse prétend même que cette loi ne fut jamais appliquée, qu’il n’y eut jamais de tels fils – ou plutôt, pourrait-on dire, de tels parents.9 D’autres affirment le contraire. Reste le mystère d’un texte légal que les Sages se proposent de saisir par ses différents aspects et par ses failles : pourquoi, après tout, devrait-on mettre à mort un tel fils, avant même qu’il ait gravement fauté ? C’est peut-être, répond-on, « en prévision de ce qu’il pourrait faire dans l’avenir » (al shem sofo)10. Les implications de ce mot, question, je crois, plutôt qu’assertion, sont considérables. Ce qui m’intéresse ici, c’est d’abord la manière dont le « bon élève », pourtant dressé à une Halakhah stricte, se permet d’extrapoler : nulle part il n’est dit qu’on puisse appliquer ce principe (qui n’a pas, d’ailleurs, aujourd’hui, force de loi) à un innocent, encore moins peut-être à un Gentil. On voit bien, dès lors, que la Halakhah n’est jamais transparente, que c’est toujours un sujet particulier qui tranche en fonction de ses valeurs, de ses instincts, de ses passions.
Mais il est remarquable que, par la suite, Avishaï lui-même élabore sa propre défense en demandant qu’on ne le juge pas « al shem sofo » : à l’en croire, la conséquence, le meurtre, ne dit rien de ses intentions de départ. Derrière l’apologie, derrière la stratégie de survie (consciemment, Avishaï ne veut pas aller en prison), n’est-ce pas l’inconscient qui fait alors surface ? Qui a-t-on jugé « al shem sofo » ? Mohamed. Et lui, Avishaï, acceptait à ce moment-là qu’on le fît : désormais, il ne l’accepte plus. Si l’on considère ses velléités suicidaires, son désir de n’être, tel le fils rebelle, jamais venu au monde, on comprend qu’il se voit comme un autre Mohamed. Au niveau conscient, si on ne le juge que sur ses intentions, on le sauvera de la prison à perpétuité ; au niveau inconscient, c’est en fait Mohamed qu’on sauve.
On voit à plusieurs moments le patriarche étudier. Comme le dira le juge en rendant son verdict, il est clair qu’avant le crime, il y a un enseignement du mépris, qui prend sa source au cœur de ces familles et de ces institutions sur lesquelles l’État à renoncé à toute forme de contrôle. Et en vérité, la bêtise de ce rabbin, de cet érudit, déconcerte : on se dit que si c’est cela, étudier, mieux vaut peut-être ne pas même savoir lire. À un moment pourtant, comme malgré lui, il va suggérer une vérité profonde à son interlocuteur et, ce faisant, au spectateur. S’adressant à Simon, le policier qui enquête et va livrer son fils et ses petits-fils à la justice, lui-même « dat lash » (ancien religieux), Shalom Ben-David cite un aphorisme de la Tosefta et du Talmud : « Le monde ne peut guère plus subsister sans parfumeur que sans tanneur, mais heureux le parfumeur et malheur au tanneur ! »11 La tâche de Simon est nécessaire, mais comme celle du tanneur, elle répugne. Celle de l’artiste lui est comparable : de tout temps, récit et spectacle ont eu partie liée avec le mal, sa désignation et son expulsion – la « purgation » aristotélicienne –, avec une forme de rédemption, mais par et à même le mal. On accusera donc Cedar, Levi et Abou-Wael, Netanyahu et bien d’autres l’ont fait, d’exciter la haine antisémite – mais leur tâche est aussi nécessaire au monde et à Israël que celle du puant tanneur.
À ce prix seulement, peut-être, la malédiction du sang innocent pourrait se voir extirpée.
Lire le premier volet de cette analyse: “OUR BOYS” OU LA SÉFARADITÉ PERDUE
1. Genèse, 49,5. – retour au texte
2. Job, 2,4.- retour au texte
3. C’est encore un autre Israël que le leur, que l’écriture précise et la caméra de Joseph Cedar, Hagai Levi et Tawfik Abu-Wael déchiffrent également à merveille, comme elles font de la Jérusalem arabe, comme elles font en nous présentant ce Russe de Judée dont le totalitarisme exterminateur s’appuie sur la théorie des jeux – ou le Docteur Segal, la psychologue dont on comprend vite que ni les erreurs ni l’héroïsme subséquent ne doivent à l’orthodoxie modérée (ou moderne) à laquelle on la sait par ailleurs adhérer : le « signe religieux ostensible » (son couvre-chef en l’espèce) n’est pas, en Israël, aussi déterminant qu’il l’est dans un pays laïque comme la France, et c’est plutôt l’écart entre texte et image, entre intériorité et extériorité, qui structure ce personnage.- retour au texte
4. Taanit, 4a.- retour au texte
5. Voir Sanhédrin, 89a, et le commentaire de Rashi sur le mot signon.- retour au texte
6. II Samuel, 21 : 2.- retour au texte
7. I Rois, 3 : 9.- retour au texte
8. Voir à ce propos le film Yamim Noraïm (2019), sur la trajectoire d’Yigal Amir. C’est ce même homme qui offrait une conférence en mars 2009 aux Salons Hoche, semble-t-il en partenariat avec une professeure de Bar-Ilan, sur « Crise financière et crise de foi ». Qu’aurait-on dit si un théologien musulman tenant des propos semblables aux siens avait eu pareil accueil ?- retour au texte
9. Sanhédrin, 71a.- retour au texte
10. Sanhédrin, 68b et 71b.- retour au texte
11. Qiddushin, 82b.- retour au texte