Édito : POIL AUX CHEVEUX
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Les cheveux, les poils sont, pour le judaïsme comme pour toutes les traditions, des objets à codifier, à encadrer, à ritualiser, des objets d’enjeux. Et, comme souvent, si la pilosité masculine pose question, c’est avant tout le cheveu et le poil féminins qui concentrent toutes les attentions.
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D’Esaü à Tamar en passant par Samson, il est quelques figures de notre tradition dont nous connaissons le caractère velu, chevelu, hirsute.
La Torah ne donne que rarement des précisions de description physique et, lorsqu’elle nous indique un « poilu », c’est pour nous montrer quelque chose de plus vaste, de plus essentiel.
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Les Juifs ont développé une relation particulière au couvre-chef. Qu’il s’agisse de la kippa ou du Borsalino, de la perruque ou du foulard, Juifs et Juives, surtout orthodoxes, semblent partager le souci de ne pas se montrer la tête nue. Pourtant, ces couvre-chefs ne partagent ni la même symbolique, ni les mêmes implications sociales.
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Il existe dans la tradition juive un rite qui revient comme un leitmotiv : celui de la coupe des cheveux.
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Il semblerait bien que la halakha n’apprécie guère que les hommes s’épilent. Cette histoire montre pourtant la formidable adaptabilité de la halakha aux temps et aux mœurs.
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Coûtant parfois plusieurs milliers de dollars, les perruques en cheveu naturel ont suscité la colère de certains rabbins en raison de la provenance de leur matière première: des temples hindous où les fidèles sont rasés en préparation à des rituels de purification.
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Soumission, archaïsme, patriarcat, tsniout, surenchère… petit tour de la question par une porteuse de perruque.
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Un dîner de shabbat à New York, un jeune couple, un couple moins jeune, on y parle barbe ou épilation, on bouscule quelques stéréotypes, on y croise deux visions du monde.
Fiction
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En relisant la différence sexuelle à l’aide de Lacan, on peut envisager un au-delà de la binarité dans laquelle, pourquoi pas, la barbe serait une marque du féminin.
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Lassé des vexations et des discriminations que subissent les chauves comme les Juifs, Laurent Sagalovitsch a décidé de passer à l’action.
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Si nos cheveux sont indisciplinés et dérangent, c’est peut-être qu’ils sont plus juifs même que nous et qu’ils portent une mémoire.
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Le rasage systématique, dès leur arrivée, des déportés internés dans les camps d’extermination, a violemment marqué les témoignages des survivants.
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2012, Thésée quitte « la ville de l’Ouest » et part vers une vie nouvelle pour fuir le souvenir des siens. Il emporte trois cartons d’archives, laisse tout en vrac et s’embarque dans le dernier train de nuit vers l’est avec ses enfants. Il va, croit-il, vers la lumière, vers une réinvention. Mais très vite, le passé le rattrape. Thésée s’obstine. Il refuse, en moderne, l’enquête à laquelle son corps le contraint, jusqu’à finalement rouvrir « les fenêtres du temps »…
Quatrième de couverture de Thésée, sa vie nouvelle de Camille de Toledo, paru chez Verdier en août 2020.
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