« Sukkah City », quand le design rencontre la tradition

En 2010 à New York se tenait Sukkah City, un concours attirant 600 candidats pour construire la soukka la plus belle, la plus originale, la plus signifiante. Les douze lauréats eurent l’opportunité de construire leurs cabanes et de les exposer sur Union Square au cœur de Manhattan.

Soukkot, la fête des cabanes et du loulav, est l’occasion, chaque année, pour les juifs à travers le monde entier, de rivaliser d’ingéniosité dans la construction de l’habitat éphémère qui sera le leur durant sept jours, au moins pour y manger. On trouve des cabanes sur les toits et les balcons, mais aussi au bord de fenêtres ou à l’arrière de pick-up, dans des arbres, sur des bateaux ou transportables…

Pour être kasher, une soukka doit répondre à quelques spécifications :
Nombre de murs : maximum 4, minimum 2 et un petit bout d’un troisième,
Ordre de la construction : d’abord tous les murs puis la toiture,
Toiture : obligatoirement de la matière végétale provenant du sol et déconnectée de lui,
Toiture toujours : le toit végétal doit permettre d’apercevoir le ciel tout en procurant plus d’ombre que de lumière au plus clair du jour,
Solidité : les murs doivent pouvoir résister au vent,
Superficie : au minimum 57 centimètres de chaque côté, aucun maximum

  • Pierre Katz

L’homme et la terre

Dans chaque numéro de Tenou’a, le rabbin Delphine Horvilleur et le designer Élie Papiernik se réunissent autour d’un invité pour dialoguer autour d’un objet intellectuel ou d’un concept biblique et le concrétiser. Pour cet exercice, nous nous inspirons de la havrouta (étude à plusieurs), du pilpoul (gymnastique contradictoire des intellects) et du brainstorming, méthode encourageant la créativité en considérant qu’il n’y a pas de mauvaises idées a priori.

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