M

Thématiques

Newsletter

Chaque semaine, recevez les dernières actualités de Tenoua

À propos

Qui sommes-nous

L'équipe

Les partenaires

Contact

Archives

Informations

Mentions légales

Le Top 5 des raisons pour lesquelles il faut boycotter les musiciens français juifs

Alain Granat, qui a fondé et animé durant 10 ans « Jewpop », reprend du service pour dénoncer à sa manière l’insupportable boycott culturel d’Israël. Fidèle à l’esprit de Jewpop qui nous manque tant, il nous livre un des fameux « Top 5 » dont il a le secret, tout en dérision, au deuxième, troisième, vingt‐​septième degrés, pour rire un peu de ce qui ne mérite que sarcasme… Attention, féroce.

Publié le 21 novembre 2025

2 min de lecture

Voilà plusieurs semaines que je lis et entends les témoignages de camarades artistes et musiciens Français juifs exprimant leur colère face au boycott qu’ils subissent de la « profession » depuis le 7 octobre. Annulation de concerts, quand ces derniers ne sont pas perturbés par des manifestants pro‐​palestiniens, menaces, insultes et pressions sur les réseaux sociaux, dégoût face au manque de solidarité de leurs collègues et des médias dits « de gauche », d’un assourdissant silence à ce sujet (on pense notamment à Radio Nova, Libé, Télérama…). Mettons d’emblée les choses au point.

S’il y a un domaine où les Juifs ne brillent pas par leur talent, contrairement aux idées reçues, c’est bien la musique. Je sais de quoi je parle, j’ai bossé dans le secteur pendant plus de trente ans. Une vaste escroquerie. J’aurais mieux fait d’opter pour des études « Schmattes demi‐​mesure », mais j’étais encore moins doué pour la coupe que pour l’harmonie. Voici donc mon Top 5 des raisons pour lesquelles il faut boycotter les musiciens et chanteurs juifs.

1. La musique klezmer

Qui peut encore, aujourd’hui, supporter la musique klezmer et ces abominables mélodies pleurnichardes sans avoir les tympans qui saignent ? Le klezmer est à la musique ce que les bagads sont au folklore celte. Un simple prétexte au pogrom et au pillage viking.

2. Elie Semoun et Gad Elmaleh

Le premier a réussi l’exploit de faire entrer la bossa nova dans le registre comique, le second de même avec ses interprétations du répertoire de Claude Nougaro. On leur pardonne quand même, malgré tout.

3. Jean-Jacques Goldman

Plutôt qu’une chanson en mémoire aux victimes palestiniennes de Gaza, il a récemment écrit et composé « On sera là » en hommage aux blessés de guerre français. Ça Rima quoi ?

4. Enrico

Rien. Juste Enrico. Pour le plaisir, comme disait feu Herbert.

5. Tous ces juifs qui nous pourrissent la chanson française.

Les antisémites adorent faire des listes. Aujourd’hui plus que jamais. Si Francis Lemarque, Renée Lebas, Marie Dubas, Gainsbourg, Barbara, Moustaki, Pierre Barouh, Joe Dassin, Michel Berger, Jean Ferrat… étaient encore de ce monde, ils subiraient sans doute le même sort qu’Amir, David Konopnicki, Lisa Spada, Théo Aboukrat aka ArtDéco, et tant d’autres artistes empêchés de travailler parce que juifs. Bon, en même temps, pour Amir, on peut pas trop leur en vouloir.

Et si, au passage, on pouvait aussi suggérer subtilement à Delphine Horvilleur d’arrêter de pousser la chansonnette, ce serait un grand pas pour nos oreilles et pour l’amitié entre les peuples.