
C’est la plus jeune des victimes. Élève dans une école russe de Sydney, Matilda se trouvait sur place avec sa jeune sœur, Summer (6 ans), qui a survécu à l’attentat. Une de ses enseignantes qui a monté un GoFundMe en soutien à la famille de Matilda, la décrit comme « une enfant lumineuse, joyeuse et pleine de vie, qui apportait de la lumière à tous ceux qui l’entouraient ».

Français installé en Australie depuis un an, Dan était ingénieur informatique. Il a grandi au Bourget, avec ses parents qui tenaient un magasin d’ameublement et ses trois frères. Passionné de foot, Dan avait même été sélectionné pour les Maccabiah Games 2016 en Israël. Féru de voyage, il était aussi impliqué dans la communauté juive française, ayant notamment effectué son alternance au sein de l’OSE.

Survivant de la Shoah, originaire d’Ukraine, Alex participait à l’allumage avec son épouse, Larisa. Après 57 ans de mariage, il est mort en protégeant sa femme de son corps pendant l’attaque. Ingénieur civil à la retraite, Alex vivait à Sydney. Avec Larisa, ils avaient deux enfants et onze petits‐enfants.

Rabbin et enseignant originaire d’Afrique du Sud, ce membre du Chabad de Sydney était aussi actif au sein du Bet Din de Sydney et s’attachait à procurer des tefillin aux Juifs qui en faisaient la demande. Il avait créé une entreprise qui proposait aux œuvres de charité un terminal de paiement sans contact portable pour recevoir les dons.

Policier à la retraite, Peter, surnommé « Marzo », était sur place pour faire un reportage photographique sur Chanukah by the Sea. Sa mort a suscité une grande émotion dans le milieu du rugby australien où Peter était un arbitre respecté et un bénévole très impliqué, notamment auprès du club de Randiwick dont il avait été entraîneur.

Entrepreneur, philanthrope et membre du Chabad, Reuven est mort après avoir fait preuve d’un courage héroïque et probablement sauvé plusieurs vies, en se tenant face à un des tireurs et en attirant son attention pour le détourner de son sinistre ouvrage. Reuven était originaire d’URSS d’où il avait émigré, adolescent, dans les années soixante‐dix, et avait, selon le mouvement Chabad « découvert son identité juive à Sydney ». Avec son épouse Leah, il avait une fille, Shaina.

À 82 ans, Marika participait à l’allumage des bougies sur la plage de Bondi qu’elle aimait tant. Juive d’origine de la ville de Komárno, aujourd’hui en Slovaquie, elle avait été décorée pour son infatigable travail bénévole auprès d’associations de distribution de repas kasher. Elle demeurait très liée à la communauté de Komárno où elle se rendait chaque année pour des commémorations de la Shoah. Dans un post sur Instagram, l’ancienne présidente slovaque Zuzana Čaputová a salué la mémoire de sa « chère amie » Marika.

Rabbin du mouvement Chabad, connu sous le nom de Bondi Rabbi, du nom du quartier et de la plage où a eu lieu le massacre, il était à l’initiative de cet allumage de bougie. Originaire d’Angleterre, il était installé en Australie depuis 18 ans. Avec sa femme Chaya, il avait cinq enfants dont le plus jeune n’a que 2 mois.

Arrivé d’Israël en Australie en 1988, Tibor a été assassiné en faisant barrage de son corps pour protéger ses proches des balles des terroristes. Membre du Chabad, grand‐père et arrière‐grand‐père, Tibor était connu pour distribuer des bonbons aux enfants de la synagogue. Dans une interview au média ABC, sa petite‐fille Leor le décrit comme son « doux papy », « le meilleur qu’on puisse espérer ».




