HERTZ GOTFRYD quitte la Pologne pour la France en 1930, à l’âge de 29 ans. Il s’installe à Paris et, lorsqu’éclate la guerre, est incorporé à Auxerre. Recensé comme Juif à Paris après l’Armistice, il passe clandestinement en zone libre à la toute fin de l’année 1941. Assigné à résidence par le préfet du Lot-et-Garonne, il intègre les effectifs de l’usine Lafarge en juillet 1942. Épargné par deux rafles en août 1942 et février 1943, il finit par être arrêté le 9 septembre 1943 et interné au camp de Noé en dépit des protestations de son employeur (voir page 50). Après un passage par Martigues, il est transféré à Drancy en avril 1944, où il reste un mois avant sa déportation par le convoi 73 vers les pays baltes où il est assassiné.