À Berlin, l’expo “Sexe: positions juives”
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Brigitte Sion est experte internationale dans le domaine des musées, des mémoriaux et du patrimoine matériel. Elle est responsable du programme de subventions aux musées pour la Rothschild Foundation Europe. Elle est membre de la mission de préfiguration du Musée-Mémorial des Sociétés face au Terrorisme et siège au conseil d’administration du Mémorial d’Izieu et au conseil scientifique du Mémorial du Camp de Rivesaltes.
Elle est aussi très sympathique.
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La haggada, le récit de la sortie d’Égypte, que les Juifs lisent durant le séder de Pessah, est sans doute l’un des objets qui a le plus excité la créativité des Juifs depuis toujours. Il en existe des milliers, très différentes. Certaines portent une lecture rigoriste du texte, d’autres assument leur militantisme ou un parti pris artistique fort.
Brigitte Sion et Antoine Strobel-Dahan, qui cumulent chacun une jolie collection de haggadot, en ont choisi quelques-unes qu’ils estiment remarquables…
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Ils venaient d’Europe de l’Est, leurs parents avaient fui les pogroms et les persécutions, ils étaient souvent communistes et pauvres. Portrait de ces Juifs d’Afrique du Sud qui constituèrent la majorité des blancs engagés activement dans la lutte contre le régime raciste en Afrique du Sud, au péril de leur liberté, de leur intégrité physique ou de leur vie.
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La Maison d’Izieu, Mémorial des enfants juifs exterminés, fut le lieu de vie et de refuge d’enfants juifs durant la guerre jusqu’à ce que, le 6 avril 1944, Klaus Barbie, à la tête d’hommes de la Gestapo et de la Wermacht, ne vienne rafler tous ceux qui se trouvaient là. Des 51 personnes arrêtées, 44 enfants et 7 adultes, seule Léa Feldblum, éducatrice de la colonie, survivra à Auschwitz. En 1943, les enfants menés par le cuisinier, passionné de cinéma, créent une « lanterne magique », – un instrument d’optique qui sert à projeter des images sur un écran ou sur un mur.
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Depuis son enfance, Sally Berkovic côtoie les morts. Née en Australie de parents slovaques survivants de la Shoah, elle a grandi sans grands-parents. Sa mère, son père et son frère sont morts soudainement à un âge encore jeune. Dans un livre intitulé Devoirs mortuaires :
La société funéraire juive Hevra kaddisha, publié en anglais en 2022, elle fait dialoguer son expérience de la mort avec son engagement au sein de la Hevra kaddisha de sa communauté orthodoxe de Londres où elle vit et travaille depuis une trentaine d’années.
La Hevra kaddisha, est un groupe de bénévoles juifs qui se charge avec discrétion de la toilette mortuaire (tahara) avant l’enterrement du défunt.
Nous reproduisons ici la section qui traite de la mort et des rituels funéraires juifs pendant la pandémie du Covid, ainsi qu’un appel vibrant aux Juifs afin qu’ils s’engagent dans une Hevra kaddisha et accomplissent ainsi la mitsva revêtant le plus d’abnégation puisqu’ils ne peuvent être remerciés.
Textes choisis et présentés par Brigitte Sion
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