Israël

  • Antoine Strobel-Dahan

Revue de presse: Syrie et Israël, plongée dans l’inconnu

Tout est allé très vite. Par une offensive armée éclair, le mouvement Hayat Tahrir al-Sham (HTS), mené par le djihadiste Ahmed Hussein al-Chara a fait chuter le régime des Assad, vieux de 54 ans, en une dizaine de jours seulement.

Allié de l’Iran des mollahs et du Hezbollah, le régime syrien qui avait résisté à 13 ans de guerre civile au prix de 500.000 morts entraîne dans sa chute un Hezbollah déjà affaibli et un Iran aux abois. Si la fin des Assad est globalement perçue comme une bonne nouvelle, et d’abord pour les Syriens eux-mêmes, elle ne va pas sans interrogations et inquiétudes quant aux autorités qui se mettent en place aujourd’hui.

Depuis le 7 octobre 2023, la Syrie s’était tenue relativement en retrait du conflit entre Israël et le Hamas, tout en laissant les Gardiens de la révolution iraniens et le Hezbollah opérer depuis son sol. Que vont faire les nouvelles autorités syriennes? Revue de presse.

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  • Nir Avishai Cohen

“Nous devons continuer à parler et critiquer, au nom de notre amour d’Israël”

En 2022, Nir Avishai Cohen, militant de la paix, ancien porte-parole de “Breaking The Silence” et réserviste de l’armée israélienne, a publié Aimer Israël, soutenir la Palestine, un livre qui, comme sa participation à l’émission de téléréalité “Big Brother”, cherche à éveiller les nouvelles générations israéliennes sur la colonisation en Cisjordanie. En 2024, ce livre paraît en France aux éditions de L’Harmattan. Il est accompagné de plusieurs textes écrits après le 7 octobre et, encore une fois, dans ses textes, Nir Avishai Cohen porte un message d’apaisement et propose plusieurs pistes pour y parvenir. Tenoua l’a rencontré à Paris.

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  • Georges Bensoussan

30 novembre : la commémoration d’un exode oublié

Chaque année, le 30 novembre, une date discrète mais lourde de sens, ravive la mémoire d’une tragédie méconnue: l’exode des communautés juives des pays arabes et d’Iran. Entre 1948 et les années soixante-dix, près d’un million de Juifs ont dû quitter, souvent dans l’urgence, les terres où leurs ancêtres vivaient depuis des siècles. Emportant quelques souvenirs, ils ont laissé derrière eux des maisons désertées, des synagogues abandonnées et un patrimoine culturel immense. Instituée en Israël en 2014, cette journée de commémoration soulève une double question essentielle : pourquoi se souvenir, et quel impact ce souvenir peut-il encore avoir? Nous avons posé la question à l’historien Georges Bensoussan.

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