La contemplation n’est pas qu’une démarche vers l’intérieur, et pour Maïmonide, comme pour Rabbi Nachman ou le Rav Kook à plusieurs siècles d’écart, c’est en méditant les yeux ouverts, en contemplant la nature, que l’on peut se mettre au diapason de l’univers et du divin.
Mot clé : contemplation התבוננות
Maïmonide Mishne Torah, Hilchot Yesodot haTorah, les lois des fondations de la Torah, 2.2
Au moment où l’être humain contemple Ses actions et Ses créatures magnifiques et grandioses, et qu’il verra à partir d’elles Sa sagesse inestimable et sans fin, immédiatement il aimera (le divin).
בְּשָׁעָה שֶׁיִּתְבּוֹנֵן הָאָדָם בְּמַעֲשָׂיו וּבְרוּאָיו הַנִּפְלָאִים הַגְּדוֹלִים
וְיִרְאֶה מֵהֶן חָכְמָתוֹ שֶׁאֵין לָהּ עֵרֶךְ וְלֹא קֵץ מִיָּד הוּא אוֹהֵב
Rabbi Na’hman Likutei Moharan, Les enseignements du maître, II.63.
Car chaque brin d’herbe, a son propre chant qui parle (…)
Et tu chant des herbes, est faite la mélodie du berger
כִּי כָל עֵשֶׂב וָעֵשֶׂב יֵשׁ לוֹ שִׁירָה שֶׁאוֹמֵר,
(…) וּמִשִּׁירַת הָעֲשָׂבִים נַעֲשֶׂה נִגּוּן שֶׁל הָרוֹעֶה