Israël

  • Léa Taieb

Axelle Tessandier, hyperactive alliée

Depuis le 7 octobre, au sein de la rédaction de Tenoua, on a parfois l’impression que le pire s’ajoute au pire (chaque reconnexion sur les réseaux sociaux engendre ulcères et torticolis), que la complexité est portée disparue, que l’espoir se trouve dans… le sucre. Mais aussi, en donnant la parole à des femmes et des hommes qui s’engagent pour que l’on ne soit plus si seuls. 

Axelle Tessandier fait partie des rares personnes à prendre la parole contre l’antisémitisme, à relayer des témoignages de victimes israéliennes du 7 octobre, à se sentir concernée par le sort des personnes juives. Depuis le 7 octobre, ses publications sur les réseaux comme sa présence dans la rue nous sauvent du repli communautaire. Portrait.

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  • Shani Kiniso

Pour un cinéma intangible : un appel aux cinéastes israéliens

Shani Kiniso est un critique de cinéma israélien qui contribue à la revue israélienne Off Screen. Lors de l’attaque du 7 octobre, il se trouvait chez lui, au kibboutz Be’eri. Son partenaire, sa famille et lui ont survécu au massacre. Des dizaines de ses amis ont été enlevés et il connaît personnellement chacune des personnes kidnappées et assassinées, ainsi que de nombreux autres habitants de toute la région. L’essai que nous vous proposons ici en français en exclusivité, “un appel désespéré” selon son auteur, a été publié en hébreu quelques mois après l’attaque et a suscité de nombreuses réactions en Israël.

 

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  • Yury Kharchenko

Yury Kharchenko: “Toute cette souffrance affecte profondément ma peinture”

Yury Kharchenko est né à Moscou en 1986. Ses parents, des Juifs russes, tous deux scientifiques et athées remarquent très tôt un talent artistique manifeste et l’inscrivent en école d’art. À la fin des années quatre-vingt-dix, la famille émigre en Allemagne où Yury poursuit sa formation artistique avec des professeurs privés puis à la Kunstakademie Düsseldorf. Tenoua l’a rencontré pour un entretien en deux parties. Début juin, nous vous en présentions le premier volet, “L’Allemagne n’a jamais été libérée de l’antisémitisme” où Yury évoquait son expérience juive en Allemagne, de la marchandisation de la mémoire de la Shoah et du “Jew-washing”. Dans cette deuxième partie parue dans le livre de Tenoua, Oct. 7, À l’ombre de l’art, Yury Kharchenko revient sur l’impact dévastateur et significatif qu’ont eu les massacres du 7 octobre et la guerre entre Israël et le Hamas sur sa perception du monde et sa création artistique.

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